J’ai découvert l’agilité (et SCRUM) en 2013-2014. A l’époque, sur mon profil LinkedIn, j’indiquais « consultant CRM ». Mon boulot était d’aider des organisations à se doter d’outils digitaux efficaces (CRM, ERP, marketing automation etc), en toute indépendance par rapport aux éditeurs et aux intégrateurs.
Je me suis rapidement rendu compte que l’on parle beaucoup d’outils, mais assez peu de ceux qui les mettent en œuvre et de ceux qui les utilisent. L’agilité m’est alors apparue comme une manière explicite, pragmatique et transformatrice pour faire le lien entre les intérêts (parfois disparates) de ceux qui commanditent des outils, de ceux qui les utilisent et de ceux qui, parfois, les subissent.
SCRUM est une base hyper-simple qui permet de faire bouger les choses en (re)mettant autour de la table les personnes concernées. Les principes agiles favorisent la collégialité, la bonne intelligence entre les parties prenantes, la transparence et l’ouverture. Autant de valeurs qui sont au cœur des nouvelles formes de gouvernance.
Pour une organisation animée par un réel désir de changement, la simplicité de SCRUM ouvre rapidement la parole. L’immédiateté des processus favorise l’implication des équipes. L’énergie qui s’en dégage est un peu magique, parfois un peu cathartique, mais aussi très opérationnelle et pragmatique. C’est une énorme opportunité de mise en mouvement pour une organisation en quête de renouveau.
Ce format -moitié formation, moitié café philo- est une vraie occasion de rencontre authentique. Ce qu’il s’y passe n’est jamais innocent ni inutile.
Vous verrez: SCRUM est un jeu d’enfant, littéralement. Vous le faire découvrir est un plaisir sans cesse renouvelé. Cohorte après cohorte, j’en apprends tous les jours.
